FAQ
CAP 22 - Réforme de la Fonction Publique
Chantier 1 & 2
Une collègue choisit :
• En vœu 1 un poste précis (collège X).
• En vœu 2 la zone géographique de ce collège ?
• En vœu 3 une zone géographique limitrophe.
Si les vœux 1 et 2 ne peuvent être satisfaits, le vœu 3 sera examiné. L’algorithme prendra en compte un poste vacant dans cette zone, le choix du poste se fera par la détermination alphabétique des postes vacants (la première ville dans l’ordre alphabétique sera choisie). Le.la commissaire paritaire pourra avoir une vision un peu différente et la sélection du nouveau poste se fera en tenant compte de la distance et/ou du temps de trajet les plus proches du vœu 1. Une machine ne peut pas intégrer cette notion.
Le rôle des commissaires paritaires est aussi de lutter contre l’arbitraire et le clientélisme !
Réduire le rôle des CAP, c’est réduire des droits pour tous les agents.
Pour l’administration, les « encadrants » (chefs d’établissement, recteurs, DASEN) doivent « pouvoir avoir plus de leviers pour choisir leurs collaborateurs, les gratifier, les sanctionner le cas échéant » C’est la généralisation « des profilages » de postes.
Chantier 3 & 4
Mais de quoi parle-t-on quand on parle de la rémunération des fonctionnaires ?
Le SNICS a longuement démontré et défendu que notre profession ne pouvait être évaluée que sur la manière de servir et en aucun cas sur la qualité des soins que nous dispensons auprès des élèves et des étudiants. Nous avons tout mis en œuvre pour obtenir que le RIFSEEP n’entraîne pas d’inégalités de traitement entre les collègues.
- Égalité de traitement entre fonctionnaires ;
- La mobilité entre les trois versants de la Fonction publique.
Actuellement, le point d'indice a une valeur de 4,6860 euros brut. Cette valeur est applicable à tous les fonctionnaires quel que soit leur lieu d'exercice. Il n'y a que le point d'indice qui permet un avancement égalitaire.
Toutes ces annonces, ces mesures sont autant d'attaques contre le statut du fonctionnaire. On détricote les grilles, on différencie les fonctions publiques, on y met plus de critères, plus de profils, plus d'objectifs, plus de rendement, du mérite... et on vide de sens le statut qui permet, ne l'oublions pas, la continuité de l'état et la neutralité de l'administration.
Interrogerons-nous sur le credo de M Philippe « donner plus à ceux qui s'investissent le plus dans leur mission ». Mais que veut donc dire « faire plus que son travail » ?
Si toutes ces mesures voient le jour, l'impact pour notre profession sera énorme. Cela pourra signifier que nos collègues hospitalier.ères verraient leur traitement croître par l'augmentation du point d'indice et nous subirions encore une fois un décrochage de salaire. Actuellement, si les indices de bas de grille et les indices terminaux sont les mêmes qu'à l'hôpital, nous sommes bloqué.es dans notre avancement par le pallier que représente le passage en CS. A l'hôpital, il n'y a que deux grades dans l'avancement de carrière d'un.e infirmier.ère comme à l'Éducation nationale mais avec la subtilité, pour nous, d'avoir 2 classes dans le premier grade... et en matière d'avancement la classe équivaut au grade...
N'oublions pas que nous avons déjà été, par le passé, freiné.es dans nos carrières avec la non-reconnaissance de la catégorie A. Il nous a fallu dix-huit mois et trois manifestations pour l’obtenir.
Le SNICS/FSU revendique la reconnaissance de l'exercice de la profession d'infirmier.ère à l'Éducation nationale comme une spécialité avec la reconnaissance salariale du niveau master, la même IFSE pour tous.tes (que l'on soit logé.e ou non, que l'on travaille auprès des recteurs, des IADASEN ou dans les établissements).
Chantier 4: La mobilité