Chacun.e doit participer en fonction de ses possibilités et lorsque l’on obtient des acquis, tout le monde y gagne, syndiqué.es et non syndiqué.es.
Être syndiqué.e ne signifie pas forcément être militant.e. Le militantisme est un investissement plus personnel et ne doit pas constituer un obstacle au fait de se syndiquer.
Le SNICS-FSU est un syndicat qui a su lier la défense des droits individuels et collectifs des infirmier.es de l'EN et la promotion de la profession. C'est une des raisons qui explique la confiance croissante que lui attribuent les infirmier.es au moment des élections professionnelles. Cette confiance renouvelée est aussi due aux résultats obtenus depuis sa création dont les derniers en date, la circulaire des missions de 2015 la prise en compte de la consultation infirmière, l’intégration des personnels infirmiers d’internat dans le RIFSEEP, l’abandon de l’équipe pluriprofessionnelle dans la loi pour l’École de la confiance…
Mais le SNICS-FSU n'est pas une « entité impersonnelle » à laquelle on a recours seulement en cas de besoin. C'est une organisation collective composées d'infirmier.es qui s'engagent tous les jours pour faire entendre les préoccupations individuelles et collectives de la profession.
Le SNICS-FSU se nourrit de l'intervention collective des infirmier.es -dans les manifestations, les colloques, les réunions- mais d'abord de l'action individuelle de se syndiquer, action sans laquelle le syndicat ne pourrait exister.
Évidemment, il y a encore des batailles à mener pour améliorer le service rendu aux élèves et aux étudiants et pour faire reconnaître les infirmier.es à leur niveau de responsabilité par la catégorie A type, améliorer les conditions de travail en particulier en internat et défendre notre place à l'Education nationale… Raison de plus pour ne pas compter sur les autres et agir chacun.e à sa place en se syndiquant pour donner plus de force à nos actions.